Dites-nous en plus sur votre implication dans la transition.
Je fais partie du comité initiateur depuis les premiers mois du mouvement. Avec mes pairs, nous tentons de construire une base solide au mouvement afin qu’il évolue et se gère de lui-même avec les années. Sur une base personnelle, je suis très soucieuse de mon impact environnemental et je tente de faire les meilleurs choix de consommation possibles. Je me suis d’ailleurs construite une micro-maison et y ai habité pendant un an. Cette expérience de minimalisme a nourri de grandes réflexions à propos de mon style de vie et de mes habitudes de consommation.
Qu’est-ce que vous aimez du mouvement de la transition?
C’est foisonnant, bouillonnant ! Les citoyens entreprennent, osent rêver, concrétisent des initiatives pour améliorer leur milieu de vie. Le mouvement de la transition, pour moi, c’est surtout ça : le désir citoyen de se mobiliser, ensemble, pour bâtir une collectivité et un milieu de vie à notre image. Sans attendre après personne !
Quand vous n’êtes pas transitionneur, que faites-vous? Qui êtes-vous?
Je suis une amoureuse de la nature, des livres et de la cuisine ! Sociétalement, je m’implique aussi dans le journal Le Mouton Noir, en étant présidente des Éditions du Berger blanc, qui le publie. Professionnellement, je suis catalyseur de changement, à mon compte. J’accompagne et outille les organisations et les collectivités à transformer durablement leur milieu, en utilisant des méthodes collaboratives et des approches participatives.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu’un(e) qui veut s’impliquer dans le mouvement de la Transition?
Une citation de Gandhi, plutôt, à méditer : « Soit le changement que tu veux voir en ce monde ». Et il n’est jamais trop tard pour commencer !